MON CHAT, MA SEP ET MOI !

Mon chat Cachemire, ma SEP et moi !

Mon chat Cachemire est décédé fin août... Et j’ai eu envie de lui rendre hommage en vous parlant de lui et plus globalement des bienfaits que je ressentais en sa présence.

Jean Cocteau disait « Petit à petit, les chats deviennent l’âme de la maison... ».
Je confirme en souriant que Cachemire était bien celle de mon appartement. C'était l'Aristochat qui partageait ma vie depuis 14 ans, aussi bien durant les temps de travail que ceux de repos, lors des poussées comme des accalmies. La journée, il venait régulièrement me faire des câlins en se frottant contre moi et nous dormions souvent collés l'un à l'autre. Quand je travaillais, il n'était pas rare qu'il s'étende langoureusement sur mes livres ou passe innocemment sur le clavier de mon ordinateur... Les amateurs de chat y reconnaîtront une malice toute féline que j'apprécie particulièrement. Même lors de mes bains, Cachemire montait sur le rebord de la baignoire et s'y asseyait tranquillement pour me tenir compagnie !

La ronronthérapie en action

Lorsque j'étais stressée, le caresser et entendre son ronronnement me détendaient rapidement. Certains adeptes des chats n'hésitent pas à parler de "ronronthérapie", dont je suis convaincue des bienfaits. Il existe même des applications sur téléphone simulant le ronronnement pour détendre les plus stressés. Les Japonais sont encore allés plus loin, en développant les « Neko bar », ou « bar à chats » pour les citadins stressés.

D’après certaines études, caresser un chat aurait un impact sur la pression artérielle et le niveau de stress ; la présence de l'animal pourrait même diminuer le risque d'accident vasculaire chez son propriétaire (Qureshi. 2009. J Vasc interv Neurol).

Lorsque j'étais triste, Cachemire venait souvent se blottir contre moi et son contact me réconfortait : on dit parfois que les animaux sentent nos émotions, ce que je confirme. C'était aussi une véritable présence dans ma vie quotidienne, relativement solitaire puisque je travaille à domicile et vis seule.

Vous le sentez à la lecture de cet article, j'étais "dingue" de mon chat ; il me manquera profondément mais il méritait bien cet hommage... Si avec tout cela vous n'êtes pas convaincu des bienfaits d'un félin, je donne ma langue au chat !

Sources

Qureshi A, Memon M, Vazquez G, Suri MF, « Cat ownership and the Risk of Fatal Cardiovascular Diseases. Results from the Second National Health and Nutrition Examination Study Mortality Follow-up Study », Journal of Vascular and Interventional Neurology 2009; 2(1):132-135

Publié le : 19/09/2019

Restez informé

Chaque mois, un compte rendu
de l’actu Sep-Ensemble dans votre boite mail.