Les animaux et la SEP : des bienfaits incomparables

Sources de réconfort, d'amour inconditionnel mais aussi d'activité physique pour les chiens, les animaux ont de grands bénéfices. C'est particulièrement le cas pour les patients atteints de maladie chronique, ce que confirme Christine avec sa chatte Zoé, et Ludovic avec son chien Tommy !

"Zoé m'apaise et me rassure"

Patiente experte et femme engagée, Christine vit une grande histoire d'amour avec son mari Robert depuis 37 ans mais aussi avec Zoé, chatte européenne de 8 années !

"Zoé m'apporte énormément, s'exclame Christine dans un cri du cœur. C'est mon complément alimentaire de vie, un concentré de bien-être. Elle m'amuse vraiment avec son tempérament curieux, elle m'occupe aussi car elle fait tellement de bêtise au cours de la journée !"

Si Christine et son mari Robert reconnaissent avoir été laxistes dans son éducation (puisqu'elle a son assiette à table), ils adorent leur chatte qui fait totalement partie de la famille. Zoé est un soutien dans le cadre de la sclérose en plaques de Christine.

"Je sors très peu et il m'arrive de rester couchée une journée ou plus", confirme Christine. "Zoé reste à côté de moi, sans rien demander et sa présence est un véritable cadeau. C'est un amour inconditionnel, où tu ne poses pas de question."

Certaines études1 ont montré que caresser un chat faisait baisser la pression artérielle et le niveau de stress ; la présence de l'animal pourrait même diminuer le risque décès par accident vasculaire ou infarctus chez son propriétaire, tout comme en vivant avec un chien.

Autre bienfait, la douceur de Zoé et ses ronronnements sont particulièrement apaisants : "Elle m'apaise quand je suis angoissée par la maladie. Je la caresse et sa douceur me rassure et me fait un bien fou."

"Mon chien m'apporte une écoute attentive et une présence énorme"

"Mon chien Tommy me force à me bouger, à le sortir qu'il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige !" s'exclame Ludovic, qui souffre d'une SEP depuis 5 ans. "Il me permet de pratiquer une activité physique et m'aide à me maintenir en forme !"

En effet, la plupart des études sur les animaux montrent un impact positif sur la santé de leurs propriétaires. Les chiens, grâce aux promenades régulières, augmentent leur niveau d'activité, selon certaines études2.

"Je marche avec une canne depuis 1 an et au fur et à mesure des poussées, je craignais de ne plus pouvoir m'en occuper", confie Ludovic. "Mais au final, il s'adapte à ma forme physique. Quand je le promène en laisse et que je ne suis pas bien, il tire moins sur la laisse et les matins où je n'arrive pas à me lever, il attend jusqu'à 11 heures pour sa sortie matinale."

Une méta-analyse3 portant sur près de 40.000 suédois conclut que les propriétaires de chiens se sentaient en meilleure santé physique, avec moins de maladies physiques, par exemple cardiovasculaires ou de diabète, que les personnes ne possédant pas d'animal. En revanche, ils présentaient davantage d'anxiété, de dépression et d'insomnie. Raisons qui pourraient les pousser à adopter un animal.

"Les animaux ont vraiment une écoute très attentive et ils apportent une présence énorme au quotidien", conclut Ludovic de façon empirique. "C'est encore plus vrai quand on a une maladie chronique. Quand il sent que je ne suis pas bien, il reste à mes côtés, c'est très réconfortant..."

Pour aller plus loin
  1. Qureshi. Cat ownership and the Risk of Fatal Cardiovascular Diseases. Results from the Second National Health and Nutrition Examination Study Mortality Follow-up Study. 2009. J Vasc interv Neurol https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3317329/
  2. Cutt, H., Understanding dog owners’ increased levels of physical activity: results from RESIDE. American journal of public health 98, 66–69, doi.org/10.2105/AJPH.2006.103499 (2008). https://ajph.aphapublications.org/doi/10.2105/AJPH.2006.103499
  3. Müllersdorf. Aspects of health, physical/leisure activities, work and socio-demographics associated with pet ownership in Sweden. Scandinavian Journal of Public Health · September 2009 Doi: 10.1177/1403494809344358 · Source: PubMed https://doi.org/10.1080/09638280802190735