LE TRAITEMENT DES SYMPTÔMES

Le traitement « symptomatique » n’agit pas sur la maladie en elle-même mais soulage les symptômes.

Les symptômes associés à la SEP sont fréquents, et se soldent par un retentissement souvent important sur la qualité de vie. Beaucoup de symptômes, s’ils sont pris en charge rapidement, peuvent être soulagés.

Il ne faut donc ni les minorer, ni les dissimuler à votre médecin.

La fatigue

La fatigue est souvent négligée, et parfois non reconnue par l’entourage familial ou professionnel. Elle a pourtant un impact majeur dans la maladie.

Sa prise en charge passe par l’amélioration d’éventuels troubles du sommeil, l’arrêt ou la diminution de certains traitements, un exercice physique adapté, un aménagement de l’activité professionnelle.

Certains médicaments spécifiques de la fatigue sont parfois prescrits. Lors des poussées, la fatigue peut être améliorée par les corticoïdes.

Les douleurs

La douleur, fréquente, peut avoir différentes origines :

  • douleurs liées aux troubles neuro-musculaires : la personne compense ses faiblesses musculaires en sur-utilisant d’autres muscles ;
  • douleurs liées aux atteintes nerveuses (les douleurs « neuropathiques ») : douleurs sur le trajet d’un nerf, signe de Lhermitte ; les antalgiques classiques sont peu efficaces sur ce type de douleurs ; d’autres classes médicamenteuses peuvent être recommandées par votre médecin.

Les troubles moteurs

Ils sont traités par un ensemble de moyens médicaux ou paramédicaux, adaptés en fonction de l’état de fatigue et des capacités de chacun.

Par exemple : kinésithérapie, ergothérapie, cryothérapie (traitement par le froid), utilisation si nécessaire d’aides orthopédiques (attelles, cannes…).

La spasticité

Un certain nombre de médicaments et la kinésithérapie permettent de soulager la gêne due à la raideur des membres, sans la supprimer totalement.

Les troubles urinaires

Les mictions impérieuses (envie incontrôlée d’uriner) et l’impossibilité de vider la vessie peuvent bénéficier de traitements médicaux efficaces.

Parfois, l’auto-sondage urinaire ou l’hétéro-sondage urinaire peuvent être nécessaires.

Les troubles sexuels

Si le sujet est délicat à aborder, il est cependant important d’en parler avec votre médecin. Ils peuvent en effet avoir un impact important : baisse de la libido, isolement conjugal… Les traitements proposés pourront être accompagnés d’une prise en charge psychologique.

Chez la femme, les traitements sont destinés à réduire les douleurs lors des rapports et à améliorer les troubles de la sensibilité ou de la lubrification vaginale. Chez l'homme, les troubles de l'érection peuvent être pris en charge par certains traitements.

Publié le : 15/09/2014 - Mis à jour le : 29/03/18

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