Une équipe a compilé les données publiées dans Pubmed (une base de données médicales), afin de recenser les facteurs de risques environnementaux étudiés et de garder les facteurs pertinents.
L'étude a été publiée en mars 2015, dans le Lancet Neurology. La recherche sur Pubmed a été réalisée jusqu’au 22 novembre 2014 afin d’identifier toutes les méta-analyses, analyses qui combinent les résultats de plusieurs études (et qui en fait une synthèse) concernant les études observationnelles évaluant l’association entre faits environnementaux et SEP.
Quarante-quatre méta-analyses ont été retenues car jugées significatives. Elles portaient sur un large éventail de facteurs de risques, comme l'exposition à des infections, les chirurgies, les événements traumatiques et les accidents, les vaccinations, les maladies concomitantes, et des biomarqueurs musculo-squelettiques.
Les auteurs ont décortiqué les données et ils estiment que seuls le virus Epstein-Barr, responsable de la mononucléose infectieuse, et le tabagisme montraient un niveau de preuve élevé d'une association avec la SEP. Des études mieux conçues sont nécessaires pour apporter des preuves solides pour les autres paramètres.
Plusieurs pistes sont particulièrement étudiées dans les facteurs environnementaux :
Selon les auteurs, la vitamine D, le tabac, et le virus Epstein-Barr représentent le « trio gagnant » actuellement des facteurs de risques. Les autres, comme l'obésité et l'excès de sel dans l'alimentation, sont loin derrière. Ils nuancent, toutefois, leur rôle en précisant que ces facteurs interviennent faiblement.
Publié le : 19/08/2016 Mis à jour le : 29/03/2018