Malgré votre traitement, certains symptômes tels que la confusion, la fatigue invalidante ou les troubles de l’équilibre s’intensifient au cours du temps.
Ces dernières années, les avancées scientifiques ont permis de mieux comprendre l’origine de ces aggravations. Deux voies neuro-inflammatoires concomitantes sont à l’origine de la progression de la sclérose en plaques : historiquement la neuro-inflammation aiguë et, plus récemment, la neuro-inflammation chronique à bas bruit (aussi appelée smoldering MS).
L’inflammation aigüe est le processus responsable des poussées de la SEP et de l’activité visible à l’IRM (= les lésions).
Celle-ci survient lorsque les cellules immunitaires deviennent hyperactivées : les lymphocytes B et T entrent dans le cerveau et la moelle épinière et endommagent la myéline.
Le processus d’inflammation chronique à bas bruit a lieu en partie lorsque la microglie devient hyperactivée dans le système nerveux central et endommage la myéline, les cellules du cerveau et de la moelle épinière.
Ce processus peut entraîner des symptômes physiques et cognitifs, caractéristiques de la progression du handicap.
Les traitements de fond actuels de la SEP ciblent directement l’inflammation aiguë mais n’ont pas ou peu d’impact sur l’inflammation chronique à bas bruit (smoldering MS).
Ces deux processus inflammatoires induisent des effets cliniques distincts chez les patients atteints de SEP. Il est donc crucial de les cibler afin d'optimiser le traitement des diverses manifestations cliniques et de ralentir la progression de la maladie.
Retrouvez une vidéo pour en apprendre plus sur la physiopathologie de la sclérose en plaques et notamment de la smoldering MS :
Date de publication : Février 2025
241014143175BA – 02/2025