Ce que je n’ose pas dire à mon neurologue

Afin d’inciter les patients atteints de sclérose en plaques à se livrer à leur médecin, des Patients Experts de la Ligue Française contre la Sclérose en Plaques témoignent, découvrez la vidéo.

Le médecin, figure de la santé

« […] Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
[…] Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.
[…] Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. »1

Voici un extrait du serment d’Hippocrate, serment prêté par tout médecin avant d’exercer la médecine. Le médecin est le gardien de la santé, c’est vers lui que les personnes se tournent lorsqu’elles sont malades.

Pendant une consultation le médecin pose des questions sur les différents symptômes, mais aussi sur les habitudes de vie, les antécédents familiaux. Le médecin est là pour comprendre ce qui ne va pas, ce qui est déréglé, pour aider ses patients à trouver des réponses à leurs questions, à se rétablir et à guérir.

Il est donc normal de se confier à lui.
Cependant parfois, les patients n’osent pas tout dire à leur médecin. Pourquoi ? Qu’est ce qui bloque, gène ou empêche les patients de parler ?

C'est un peu tabou

Le fait de ne pas tout dire à son médecin peut-être dû à de l’appréhension « je n’ai pas envie d’être jugé », à un déni « je ne veux pas savoir si ce que je fais est bien ou pas », à de l’embarras « je ne peux quand même pas lui dire ça ! », à un refus « je ne veux pas de traitement », à un oubli « je ne pensais pas que cela comptait »2… Il existe autant de raison que de patients.

Parfois cela n’a pas d’impact et parfois cela en a. On peut penser qu’il n’existe pas de solution pour tel symptôme, alors que si. On peut penser qu’il n’existe pas d’autre alternative alors qu’il y en a. Bref il ne faut pas hésiter à communiquer !

Sources

(1) https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate
(2) Levy AG and al, « Prevalence of and Factors Associated With Patient Nondisclosure of Medically Relevant Information to Clinicians »,Jama network Open 2018;1(7):e185293. doi:10.1001/jamanetworkopen.2018.5293.

Publié le : 05/09/2019

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