Comment expliquer l’attente du diagnostic ?

L’attente du diagnostic peut s’avérer être une étape compliquée pour le patient. Afin de mieux comprendre comment est établi le diagnostic de la Sclérose en Plaques (SEP) voici un résumé des outils permettant de poser le diagnostic.

Généralement, on déclare une Sclérose en Plaques avec la survenue de 2 épisodes bien distincts correspondant à une atteinte de territoires nerveux différents. Même si aujourd’hui, grâce au développement de l’imagerie, il est possible de faire un diagnostic plus précoce, parfois dès la première poussée.

Les lésions doivent apparaitre à différents niveaux, c’est ce que l’on appelle la dissémination dans l’espace, ainsi que dans le temps, soit la dissémination dans le temps sous forme de poussées.
Cette dissémination dans le temps va être évalué par une IRM ou une ponction lombaire expliqué ci-dessous.

Pour plus d’informations sur les éléments de diagnostics de la SEP : https://www.sep-ensemble.fr/symptomes-diagnostic/elements-diagnostic-sclerose-en-plaques

L’IRM : l’examen de référence de la SEP

L’IRM ou l’Imagerie par Résonance Magnétique est réalisée par un neuro-radiologue, de préférence dans le même centre ou service de radiologie, et les résultats seront interprétés par votre neurologue, qui connaît bien l’histoire de votre maladie.

L’IRM permet de visualiser et localiser précisément les plaques aussi bien dans le cerveau que dans la moelle épinière.

Il arrive qu’une IRM faite à distance de la première poussée montre une nouvelle lésion, même s’il n’y a pas eu de nouveaux signes cliniques.

C'est au neurologue de décider de la nécessité ou non de pratiquer cet examen. Une nouvelle IRM peut être utile, par exemple en cas de doute diagnostique, pour établir un diagnostic précoce ou pour aider aux décisions thérapeutiques.

Pour plus d’informations sur l’IRM : https://www.sep-ensemble.fr/symptomes-diagnostic/examens-sclerose-en-plaques

La ponction lombaire : un examen complémentaire

La ponction lombaire permet d’analyser le liquide céphalo-rachidien (LCR), un liquide clair dans lequel baigne le cerveau et la moelle épinière.

En cas de SEP, l’analyse du liquide céphalo-rachidien peut mettre en évidence la production anormale de certains anticorps (cette production locale d'anticorps est appelée « synthèse intrathécale d'immunoglobulines»).

Pour en savoir plus sur la ponction lombaire : https://www.sep-ensemble.fr/symptomes-diagnostic/ponction-lombaire-sclerose-en-plaques

EDSS : comment évaluer le handicap ?

L’EDSS (Expanded Disability Status Scale ) est une échelle utilisée pour évaluer le handicap d'un patient, d'une façon harmonisée et objective d'un pays à l'autre : elle offre aux neurologues une référence commune, quel que soit leur pays. Et c'est l'outil le plus fréquemment utilisé pour le suivi des patients puisqu'il permet d’évaluer l'évolution du handicap du patient.

Lors d'un examen clinique complet, le médecin évalue les différents symptômes moteurs, sensitifs, urinaires et intestinaux, visuels, cognitifs (intellectuels), liés à la Sclérose en Plaques. Plus précisément, il évalue 7 fonctions neurologiques et lui attribue un score. En combinant ces différents scores, il obtient, finalement, un score sur 10. Plus le score est élevé, plus les retentissements de la SEP sont importants.

Pour en savoir plus sur l’EDDS aller voir l’article : https://www.sep-ensemble.fr/symptomes-diagnostic/quest-ce-que-iedss

Publié le : 10/11/21 Mis à jour le : 10/11/21

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