Quel sport choisir ?

Excellente nouvelle, aucun sport n'est contre-indiqué par la maladie ! Au contraire, l'activité physique est bénéfique, à condition d'être à l'écoute de son corps, de la fatigue, des douleurs, des faiblesses musculaires, de tout symptôme nécessitant d'adapter sa pratique.

J'ai longtemps opté pour 1 heure de yoga par semaine. Je suis un peu moins assidue en ce moment mais j'y travaille à la fois ma souplesse, mes muscles, mon équilibre et ma respiration (ce qui est particulièrement intéressant dans la gestion du stress et des douleurs).

J'ai profité des aides financières du gouvernement pour m'acheter un vélo à assistance électrique. Avec un double avantage : je pratique une activité physique en allant à mes rendez-vous mais si je suis épuisée, j'augmente l'assistance électrique. Mon vélo d'appartement reste très utile pour les "jours de flemme", lorsque je n'ai pas assez d'énergie de sortir ! Je regarde une série et pédale, en musclant particulièrement ma jambe droite, qui reste un peu moins forte depuis mon hémiplégie.

Les vacances, mises à profit pour le sport

Les vacances peuvent être mises à profit pour faire davantage d'exercice ou pour tester des sports différents. J'avoue que concilier travail, vie sociale et sport, est extrêmement difficile pour moi : toute mon énergie passe dans les 2 premières activités.

L'été, j'aime la natation, où le travail se fait en douceur et est intéressant sur la spasticité, les faiblesses musculaires. Nager me "lave l'esprit", c'est un sport qui me vide la tête. Je suis très fatiguée après une séance mais tellement plus zen ! Mais je reconnais que la mer est beaucoup plus séduisante qu'une piscine parisienne...

Je monte parfois un peu à cheval en vacances, lorsque je me sens assez reposée et en forme (c'est rare !). L'équitation fait travailler l'équilibre, la coordination, les muscles. Le contact avec le cheval est très utilisé dans différentes pathologies (troubles moteurs, autisme, anorexie…).

Autres idées, conseillées en cas de SEP : la marche nordique, qui stimule également les bras (personnellement, j'opte simplement pour l'option de marche rapide), et l'aquagym. Qu'il s'agisse de pilates, de danse ou encore de taï-chi, l'important est de choisir une activité que vous aimez pour la pratiquer régulièrement.

Augmentez en douceur votre activité physique

Voici quelques astuces pour être plus actif sans même vous en rendre compte :

  • Jardinez.
  • Faites le ménage.
  • Marchez quotidiennement (pour ceux qui arrivent à marcher) : descendez un ou deux arrêts avant l'arrêt prévu et finissez le trajet à pied, afin de marcher 30 mn par jour. Peu à peu, j'ai réussi à augmenter mon activité grâce à 10 à 15 mn de marche par-ci par-là.
  • Prenez l'escalier plutôt que l'ascenseur s'il n'y a pas trop d'étages et si vous le pouvez.
  • Bricolez, dansez, jouez avec vos enfants ou votre chien : ça aussi, ça compte !

Il existe des professeurs en activité physiques adaptée. Les séances sont souvent prises en charge au sein d'un hôpital ; en libéral, elles sont payantes. Ainsi vous êtes certain d'avoir un professeur qui s'adapte à vos limites et sait vous motiver.

Pour aller plus loin

A lire :

A écouter sur les podcasts des Chroniques de Charlotte :

Date de publication : Février 2023
7000039840-02/2023

Restez informé

Chaque mois, un compte rendu
de l’actu Sep-Ensemble dans votre boite mail.